Poissons Rouges

Les Poissons Rouges

La compagnie de théâtre LES POISSONS ROUGES se compose d’élèves, anciens, actuels de l’atelier de théâtre « Le théâtre d’Élodie » et d’amateurs de théâtre de tous horizons … et d’Élodie en personne.

Depuis Novembre 2017 Notre nouvelle pièce, « Le Bal des Crapules  » une comédie de Luc Chaumar a été présenté une vingtaine de fois dans divers villages et Festivals dont celui de Carcassonne cet été.

Résumé :
Un couple singulier et machiavélique organise une soirée dans son appartement.
C’est pour eux l’occasion de réaliser leur souhait le plus fort : se débarrasser
de leurs voisins ! En les éliminant, ils pourront relier leurs appartements
et en faire un triplex. Magouilles, manipulations et crimes pas tout
à fait parfaits…
Au bal des crapules tout le monde danse.
Une comédie pleine surprises, un jeu de gigognes où chaque personnage
joue pour soi et dans cet engrenage, tout vire à l’absurde.

Affiche tchekov « les Poissons Rouges » ont présenté, en 2015/2016 , deux comédies en 1 acte de TCHEKHOV « l’ours » et « Une demande en mariage ». dont une représentation au festival off de Carcassonne.
L'ours

Spectacle 2013/2014 « la Crèche » comédie de Marie AndréRésumé : C’est le réveillon de Noël pour une famille classique en apparence. Au cours de la soirée les langues se délient, quelques révélations et non-dits altèrent l’ambiance montrant la face cachée des différents personnages.
Avec cette pièce nous avons participé à de nombreux festivals et joué également lors de la MAGIE DE NOËL à CARCASSONNE

Spectacle 2012/2013« DIS A MA FILLE QUE JE PARS EN VOYAGE » TRES BELLE PIECE de DENISE CHALEM POUR LAQUELLE ELLE A RECU LE MOLIERE DE LA MEILLEUR CREATION FRANCAISE mise en scène de ISABELLE SOUCHARD

Deux femmes, Dominique et Caroline, partagent la même cellule. Deux femmes qui ne se seraient jamais rencontrées autrement…
Ici, on ne se laisse pas aller facilement, ni à parler de soi, ni à évoquer ce qu’on peut ressentir envers l’autre. C’est pourquoi des pans entiers de la pièce se raconteront à travers le langage des corps. Des corps soumis, meurtris, leurs secrets, leurs manies, leurs obsessions.
Et lorsque l’entente est possible, il arrive que la présence de sa co-détenue vous raccroche à la vie. C’est « elle » qui vous permet de garder votre dignité dans un monde où tout disparaît.

À travers ce texte, une histoire, un message.
L’acceptation de l’autre, quel que soit son passé, ses origines, ses différences, ses appartenances socioculturelles…
Et une histoire, l’histoire de ces femmes pour qui la vie carcérale est un combat dans lequel chacune essaie de trouver sa place dans un monde où l’on est broyé et où l’on doit s’effacer pour se soumettre à l’autorité.
Comment faire alors pour exister et rester femme ?
Parfois on se cache derrière l’humour pour supporter les absurdités du quotidien.
Comment tenir !
Puiser au fond de soi, s’accrocher à quelque chose, à un avion qui passe ou prier pourquoi pas?

Dans le milieu carcéral, la notion de temps est un élément déterminant, omniprésent, rythmé au métronome par la radio, la télévision, les repas…par le jeu de lumière de la cellule. Les journées n’en finissent pas dans cette atmosphère froide et métallique.
Un contraste avec la lumière douce et chaude qui entre par la fenêtre, ce coin de ciel bleu source d’espoir, de fuite, symbole de liberté…Comme une présence constante au fil des saisons qui suspend le temps.

La partie sonore de l’univers carcéral est un personnage à part entière. Les bruits de portes qui claquent, les verrous qui se ferment, les coups contre le mur, les cris contenus ou étouffés. Tout cela doit aider à comprendre que si elles sont deux en cellule, un monde grouille autour d’elles et vit.
En prison, le silence et l’intimité n’existent pas.
La mise en scène joue aussi avec l’espace visible et invisible, le concret et l abstrait.
L’espace visible par les témoins de la pièce et puis l’espace « non éclairé », le « côté obscur » de l’univers carcéral.
Les personnages viennent de là et y retournent si bien qu’il nous est donné parfois d’explorer un peu cette face cachée.
Ce couloir froid dessiné au sol par cette artère lumineuse menant à la porte, est la frontière entre l’obscurité et la lumière.
Cette frontière offre la possibilité d’activer les choses et d’amener le spectateur au-delà des murs de la cellule, là ou se révèle une autre dimension.

Après une répétition . . .

Spectacle 2011/2012MODELE DEPOSE de bruno belvaux, Jean Lambert et Benoît Poelvoorde avec Elodie BACHELIER à la mise en scène et Jérôme VIALLETON sur les planches. Un choix vivement orienté par le comédien amateur qui rêvait de jouer ce texte depuis longtemps:

« Un bijou d’écriture sur un personnage haut en couleur à porter seul pendant tout un spectacle. Avec en plus, une relation très proche avec le public. Bref, un régal. »

 La mise en scène

L’éclat de cette pièce, en dehors de son écriture décapante, est la place du public dans le déroulement du spectacle.

Le public est plus que spectateur. Clients du bistrot où se déroule l’action, ils sont les témoins de ce qui arrive à cet homme et ils y participent. Présent aussi bien dans la salle que sur la scène tout au long du spectacle, le public est pris a partie, interpelé par le comédien et même invité à lire une partie du texte.

Pour faire honneur à ces 70 minutes de monologue d’humour noir et d’émotion et captiver ce public indispensable, metteur en scène et comédien ont travaillé avec trois mots en tête: énergie, rythme… et encore plus d’énergie.

  Résumé

Une chanson… Il a suffi d’une chanson pour perturber l’univers de René Altrus, chercheur philanthrope et amoureux distrait. Tout baignait pourtant: une femme en admiration devant un mari aussi savant et aussi dévoué à la cause des malvoyants (surtout les borgnes), et l’espoir d’une subvention ministérielle… si le fonctionnaire ad hoc ne perdait pas le dossier.

Oui mais voilà: Mario, un artiste paresseux « qui dort le jour et fume la nuit » est venu habiter le quartier… et à poussé la brave épouse à enregistrer une ritournelle débile: « Je m’en vais ». Elle n’a pas mis huit jours pour se retrouver au « top des hits ».

René, l’âme en peine, crânant pour cacher ses bleus au cœur, se retrouve aujourd’hui dans un banal bistrot à attendre la fin du spectacle. Et il cause, de tout, de rien… et surtout de lui qui cherchait l’excellence et qui digère mal une éclatante vérité: « A notre époque futile, pour ne pas dire décadente, il est désormais donné à chacun d’être riche sans être intelligent ».

Festival de Quillan 2011